Fraichement nommée Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le 23 décembre 2024, Élisabeth Borne envisage déjà des modifications profondes des vacances scolaires.
En effet, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale propose de raccourcir la durée des grandes vacances d’été à partir de 2026.
C’est un sujet qui avait déjà été mis sur la table en 2023 par Emmanuel Macron, pour les mêmes raisons évoquées par Mme Borne, c’est à dire le fait qu’une coupure d’été longue entraine des pertes de niveau conséquentes chez les élèves. À la rentrée de septembre, les élèves n’auraient plus les mêmes compétences qu’ils avaient un mois et demi plus tôt, au début des vacances d’été.
Il faut noter que ce débat n’est pas inédit et exclusif au gouvernement Macron / Bayrou, il a déjà été relancé plusieurs fois, comme en 2013 par Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation de François Hollande, qui voulait alor réduire la durée des vacances d’été à 6 semaines.
Certains syndicats et professeurs soulignent cependant que les établissements scolaires ne sont pas équipés pour recevoir convenablement des élèves durant les fortes chaleurs de l’été.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire les vacances scolaires estivales de 8 semaines en France ne sont pas si longues par rapport à d’autres pays d’Europe. Par exemple, ce sont plus de 12 semaines en Italie ou en Grèce, 10 à 12 semaines en Espagne et 8 à 10 semaines en Europe Centrale.
Cependant, sur l’année, le nombre de semaines de vacances total en France reste le plus élevé d’Europe, avec la Belgique. Ceci dû au fait de l’alternance de 7 semaines de cours / 2 semaines de congés tout au long de l’année.
Si les vacances d’été 2025, déjà fixées, ne seront pas modifiées, il est possible que celles de 2026 le soient car le calendrier scolaire 2026-2027 n’a pas encore été officiellement annoncé.